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mardi, mai 30, 2006

If I could cheat / I would skip to the end.

AAAAARRRRGGG !!! La sortie de l’album des Futureheads, News & Tributes, à été repoussé à mardi prochain, le 6 juin. Le single, Skip To The End, est présentement en pôle position de mon play count sur mon iTune et ça ne dérougit pas. J’en veux plus. Si ça continue, je vais aller me le Lime Wirerer.

Je me suis ramassé le dernier Amy Millan, Honey From The Tombs, qui sortait aujourd’hui, lui. En allant vers la caisse, je remarque qu’il est en poste d’écoute. J’en profite pour l’écouter, vite, vite. Déception. Les pièces semblent axé vers un folky-country au lieu de sa indie-pop-rock magnifique d’avec son groupe; Stars. Même sa voix semble moins grandiose et pourtant je suis un fan de son angélique organe. J’ai laissé le disque sur le poste d’écoute. On verra plus tard si je change d’idée, moi qui était pourtant très content lorsque j’avais appris qu’elle ferait un album solo. De plus, je ne comprends pas son nouveau look emo, est-elle rendu la chanteuse de Evanescence. J’espère que se sera pas la même réaction avec le futur album solo de Emily Haines.

dimanche, mai 28, 2006

Republic Of Safety @ Club Lambi

Republic Of Safety | The World Provider | Famulous
Vendredi 26 mai 2006 | Club Lambi

*à venir*

The World Provider

Photo de Bloodyrobots

vendredi, mai 26, 2006

Le rock cliché #2.

Ace Frehley
Ace Frehley (Kiss) (198?) par Ross Halfin.

mercredi, mai 24, 2006

Xavier Caféïne @ Café Campus

Xavier Caféïne | D.A.N.G.E.R.
Mercredi 24 mai 2006 | Café Campus
Ticket - Xavier Caféïne
On arrive alors que D.A.N.G.E.R. vide le stage de leurs gear. Selon certain on à absolument rien manqué, selon d’autre c’étais bien. Va falloir que je me reprenne pour me faire une idée.
Xavier Caféïne
Xavier et son groupe monte sur les planches pour, après un faux départ, rocker le Campus et sa foule enthousiasmée, que des habitués ou presque. M. Caféïne mets ses allégeances asiatiques en valeur, mis à part sa sublime girlfriend, le bandeau identificateur qu’il porte au bras fait de lui un éphète jaune. Son intérêt certain pour ce coin de pays est évident et pas besoin d’aller voir son MySpace pour s’en rendre compte. Il était d’ailleurs, ainsi que son groupe, très en forme et s’amuse bien. Les interactions de Xavier sont juste et souvent amusantes. Il lâchait des ‘C’est pas si vide que ça’ en dénombrant foule et ‘On continue avec une petite guitare suintante et douce d’une époque atroce, c’est pour ça qu’on écrivait des toune comme ça’, cue Oh! Chérie. Les anciennes pièces font de toute évidence plaisir à ce public déjà conquis d’avance. La plupart des nouvelles tounes sont solides, particulièrement Gisèle, ma préférée. L’album, comme il le dit, sera disponible fin juin si Dieu le veut. Je remarque, qu’enfin Patrick à laisser tombé sa barbe digne d’un Homo Sapiens et a opté, pour cogner avec style et fougue sur sa batterie avec une distinguée moustache. Alex est classe, Guyslain est en confiance et Eric est parfait dans le rôle du vieux loup. Xavier nous revient, en faisant la roue, pour le rappel en nous dit qu’ils avaient prévu le coup et nous garoche deux bon vieux succès.

Le show entraînant, quoiqu’un peu court, et j’ai une drôle d’impression. Aurais-je perdu le feu? Pute de Caféïne que je suis j’ai une vague nostalgie que ce n’est plus ce que c’était. Pour m’enfoncer plus dans cet esprit je parle a un proéminent journaliste rock et l’on se rappelle des débuts et d’un certain show à la salle Salabery back in the fin 90’s alors que Xavier portait la robe. Ça changer. Qu’importe, je serai encore là, la prochaine fois.

Photo prise par elle.


Cigarette / 1234 / Gisèle / La Fin du Monde / Montréal Cette Ville / Tu Ne Peux Pas Partir / Ok / Le Feu / Les Corbeaux / Oh! Chérie / Babylonne / Pékin Love // Hymne À La Mort / Mal Éduqué...

Nick espère que vous êtes tout heureux maintenant.

Nick Zinner est le surprenant guitariste des Yeah Yeah Yeahs, certes, mais derrière sa chevelure Edwards Scirssorwardienne se cache un photographe hors pair. J’étais conscient de sa formation photographique, mais je n’avais jamais vraiment rien vu de son cru. Un beau jour, pas si lointain, alors que je feuilletais un article sur le YYY dans une quelconque maison de la presse, on citait le titre d’un de ses recueils. Par un adont spectaculaire, j’entrais dans la librairie en face et demandais nonchalamment pour le livre I Hope You Are All Happy Now de Nicholas Zinner. Après quelques dédales avec le commis; est-ce dans la section musique?, la section photo?, sous son nom?. Le dit livre se retrouvait finalement sous le nom de son band. L’objet est superbe et regorge de photos documentant bien la période d’ascension au succès planétaire de son groupe. Mettant, relativement, de côté les trop stéréotypés sujets du sexe et drogue associé à la vie d’un rockeur. Il nous montre, par des clichés d’essence snapshot numérique, des gens. Nick à la manie de prendre des photos de toutes les foules (certains se rappelleront des quelques flashs provenant du stage et non de la foule au dernier concert et ceux d'avant) et des lits de chambre d’hôtel qu’il visite. Les aléas de la vie de rock star et les qualités qui les rend humain sont remarquables sous son œil. Une mosaïque visuelle qui nous fait sentir vraiment ‘derrière la musique’. Zinner est un être introspectif et peu volubile, mais ses photos en disent beaucoup. De plus, le livre renferme une introduction par Jim Jarmusch, un essais par David Cross et une entrevue avec Nick par Jesse Pearson.

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Today, everyone with a cell phone is an art photographer, and every successful rock 'n' roll musician is something else too. Actor. Painter. Fashion designer. Disc jockey. Porn star. Diplomat. Hot-sauce vendor. It's enough to make you cynical. Nick doesn't make me cynical. His ability to convey both a documentarian's crucial detachment and the genuinely soulful contemplation of a mystified kid (often within the same subject) sets him apart. --MARC SPITZ / SPIN MAGAZINE

6 photos dans le livre sont prise à Montréal.
*La qualité du scanner laisse à désirer, désolé Nick de varloper tes photos, de toute façon je conseille grandement l'achat du livre*
Brian
'Brian after show, Montreal, February 2004', p.76
foule
'Montreal february 2004', p.148

mardi, mai 23, 2006

Metal : A Headbanger's Journey (DVD)

Sur l’heure du dîner j’arrive au HMV tout énervé de me procurer le dernier CD des Futureheads. Je m’étais fourvoyé, il sort juste mardi prochain. Cependant ma déception fut récompensée devant les nouveautés dvd. Metal : A Headbanger's Journey, succulent film que j’ai vu au dernier FNC, présenter par le sympathique Sam Dunn et son acolyte, est disponible pour l’achat. Je n’hésite pas une seconde, emballé à revoir le film et curieux des suppléments, particulièrement le documentaire sur les perturbant Norvégiens.
Metal - dvd

Le film est excessivement bien fait, Dunn n’ayant pas pus étudier le métal, absent du programme dans son université de l’ouest du Canada il a opté pour l’anthropologie comme choix de carrière, donc la pertinence de son propos et ses recherches sont menées à bien. Il passe en revue tous les aspects important de ce genre musical souvent critiqué, rabaissé, ridiculisé et même traîné en justice. Il segmente son documentaire selon des chapitres bien définis soit; l’origine, le son, l’environnement, les fans, la culture métal, la censure, les genres et la sexualité, la religion et le satanisme et finalement le thème de la mort et la violence. On suit Dunn dans ses périples à travers le monde, ses rencontres avec des figures dominantes du genre et ses expériences sur le terrain pour tenter, tout comme lui, de comprendre cette bête étrange et mythique qu’on appelle métal. Montréal est présente alors que feu Denis ‘Piggy’ D’Amour intervient dans le segment ‘environement’ du film et que son comparse Michel ‘Away’ Langevin s’exprime sur les origines du nom Voivod dans les suppléments. Un visionnement est impératif pour les fans et les néophytes du genre s’imposent.

vendredi, mai 19, 2006

Le rock cliché #1.

Johnny Cash
Johnny Cash (1969, San Quentin Prison, Californie) par Jim Marshall.

mercredi, mai 17, 2006

Avec Pas D'Casque @ Divan Orange

Avec Pas D’Casque | Simon Leduc
Mercredi 17 mai 2006 | Divan Orange

Je rentre dans la place où les divans sont tout sauf orange, mais qui est l’objet d’une soirée fort attendu ce soir. Le lancement de l’album Trois Chaudières De Sang de Avec Pas D’Casque en est la raison.

Simon Leduc est en fait le gars de La Descente Du Coude, groupe que je supporte peu, en partie à cause de la voix du messieur en question. Ce soir il est à la guitare sèche et accompagné d’un autre dude (LDDC aussi? – j’en sais trop rien) à la guitare électrique et donnera dans du pseudo country. Il débute en geulant de sa charmante (sic!) voix, ça commence bien. J’en profite pour regarder les deux petite toiles où sont projetées des images (enfin deux) rétro. Mon attention est plutôt divaguante et des textes comme : ‘Mon étron est tellement brun sur du papier blanc’, n’aide absolument pas à garder mon attention. Heureusement plein de copains sont présent pour m’entertainer et bien sûr mademoiselle pinte de blanche se fait volupté.
Avec Pas D'Casque
Stéphane Lafleur et Joël Vaudreil montent sur les planches pour nous faire des chansons country folk à la sauce parfois grunge. Ils seront accompagnés de Eli Bisonnette (Monsieur Dare To Care), à la basse sur une chanson et d’un autre mec à la slide guitare sur plusieurs chansons. Toutes forte simples et dépouillées, mais avec des paroles qui me semblent plus appréciables et emprunt d’une belle poésie. Faudrait vérifier avec l’album que j’ai oublié de me procurer, maudite boisson! ‘Ceux qui pensent que toute nos tounes sont pareilles, c’est presque vrai’, nous apprend-t-il. ‘Sauf pour les paroles’ de rajouter Joël. D’ailleurs Monsieur Fleur (NDLR : excusez le relent de Kino) ne se gêne pas pour nous laisser savoir son secret de compositeur; Do, Fa et Sol. Joël tape délicatement ses peaux, comme pour les affleurer, sur la majorité des chansons, sinon il essait de détruire son kit en piochant. Versatille, il s’occupe aussi de la section ‘multimédia’, toute aussi lo-fi, à l’image du groupe quoi. Des diapositives projetées sur la toile derrière lui, celles avec des images de blessés semble avoir la cote avec le public. Le moment fort, tout comme une des dernières fois que je les ai vus (ils ouvraient pour Yeterday Ring au même endroit en avril 05) est leur reprise de Johnny Cash, A Boy Named Sue, ici francisé et le dit garçon s’appelant Carol. J’aimais bien aussi les chansons particulièrement Nirvanesque avec Stéphane qui s’emportait dans des envolés percutantes.
*Photo volée à celle qui n’est pas toujours gentille*

mardi, mai 16, 2006

Skip To The End, en attendant.

De tous les nouveaux sauveurs du rock qui sont sortis de l'Angleterre, pratiquement à chaque mois, depuis les dernières années, peu réussisent encore à capter mon attention. Les Futureheads s’apprêtent à lancer leur second disque; News And Tributes. Il sera disponible au Canada le 23 30 mai. En attendant le single est catchy avec son refrain en harmonies vocales, sa guitare claire (rappellant AC/DC), la tambourine et le battement de baguettes contre le rime, les paroles simples mais efficaces et l'accent toujours aussi british. J'ai hâte au reste de l'album.

----- .mp3 -----
The Futureheads - Skip To The End

jeudi, mai 11, 2006

Pony Up @ Club Lambi

Pony Up | Bold Saber
Jeudi 11 mai 2006 | Club Lambi
Pony Up - poster
Le Lambi est plutôt vide et il le restera. C’est exactement comme ça que je l’aime; pas trop de chaleur, pas trop de monde, donc pas de géant devant moi et l’accessibilité à l’avant du stage est facile. Pas vraiment de hipster/scenester en vue, de toute façon, ils haïssent les Pony Up avec une passion, n’est-il pas? Certaines des demoiselles dans la salle sont pas mal chics, c’est quand même un lancement après tout.

Le rock doux et léger, mais qui se fait parfois lourd, de Bold Saber réchauffe la salle. Ils ont d’ailleurs apporté le gâteau pour tout le monde. Le trio se présente tout costumé d’un habit cheap en genre de feutrine blanche, avec des pseudos signes de héros. Ils ont probablement pillé ça dans la garde-robe du Capitaine Cosmos. Je n’accroche pas vraiment, la voix du barbue guitariste chanteur ne vient pas me chercher et je ne semble pas trop comprendre les paroles qui semblent vouloir être ironiquement bizarre. La keybordiste est toute en jambe dans ses blancs collants. Visuellement appétissant. Malheureusement on l’entend pratiquement pas quand elle chante, ni son clavier d'ailleurs.
Pony Up
Les toutes menues Pony Up investigue les planches sous un éclairage : ‘on tamise les lumières’, Gorgio style. La minuscule Laura est obligée de se percher sur une caisse pour être à une hauteur respectable derrière son keyboard. Ayant écouté l’album depuis lundi passé et les ayant déjà vu récemment les pièces m’étaient assez familière. Cependant le son était un peu poche, pendant un bon moment et le micro de Sara n’arrêtait pas de ‘popper’ sur les P. Les problèmes techniques intermittents faisait leur apparition impromptu durant le concert. Sur la toile, derrière les filles, est projeté le visuel d’une caméra, mal cadrée, qui les filme en plan large. Le display à ON, assez ordinaire. Après que Lisa intervient, finalement, une lumière acceptable plombent sur elles et permet de voir clairement le désastre de son outfit. Lisa porte une casquette blanche à l’envers, un t-shirt et des short bleu moche et à des bas, blanc, remonté jusqu’en dessous des genoux. Ark! Malgré son allure de garçon manqué, la basse aidant, elle à quand même un petit je-ne-sais-quoi que j’apprécie. Sonorement elle assure beaucoup mieux que vestimentairement, elle tient bien le rythme et à juste assez d’attitude pour balancer sensuellement son instrument. Laura porte un chandail qui matche avec l’étampe qu’ils nous faisaient à l’entrée; le logo de Radio-Canada, ou la Canadian Brodcating Corporation pour les anglos. Je n’ai rien personnellement contre Laura, mais je n’embarque pas dans ses interventions, et je lui préfère de beaucoup la voix de Sara. Celle-ci prend pas mal de place vocalement ce soir, en interprétant, ce qui s’avère, être mes chansons préférées du nouvel album. Son gaminet nous rappelle que: I’ts not cool to be a jerk. Son jeu de guitare simple mais efficace me plaît bien et complète bien son timbre de voix particulier. Lindsay martèle bien les peaux, particulièrement sur Make, Model, # et je suis surpris de ses back vocal très clair et approprié. D’ailleurs elles nous démontre toute, beaucoup de talents vocal et mélodique pendant le cover de John Lennon. Ce lancement intime fut fort agréable dans son ensemble et les filles nous ont donné une bonne heure de musique.
* Photo: bloodyrobots*


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Possible Harm / The Truth About Cats And Dogs (Is That They Die) / [inédite] / [inédite] / Dance For Me / Pastime Endeavour / [inédite] / (Just Like) Starting Over / Make, Model, # / Line Bleed // What’s Free Is Yours / Wet

mardi, mai 09, 2006

Duchess Says @ Club Lambi

Duchess Says | The Lovely Feathers | Noot
Mardi 09 mai 2006 | Club Lambi
Duchess Says/The Lovely Feathers - ticket
Noot
Dès mon arrivée, un bruit horrible englobe l’atmosphère tropicale du Lambi. Je ne peux rien percevoir du spectacle étant donné que c’est plein à craquer. Semblerait-il que deux gars assis sur le stage pitonne sur des machines et franchement il n’y a rien de bien impressionnant qui en ressort. Si ce n'est qu'un espèce de grichage sonore indescriptible. Heureusement plusieurs copains et connaissance sont dans la place ce qui rend le tout moins insupportable.
The Lovely Feathers
Les Feathers embarque sur scène, je n’y verrais pas grand-chose si ce n’est que le bout de (certaines) têtes. Leur rock est vraiment déjanté et accrocheur et ça résonne bien dans mes oreilles, tout comme l’alcool qui s’immisce joyeusement dans mon sang. Je remarque d’ailleurs qu’il semble avoir un fort contingent de jeunes femmes dans leur fan. Mc Gill reprézent. Après une bonne prestation de ces charmants garçons, la place se libère considérablement.

Les Duchesses donne une performance endiablée, comme à l’habitude. Justement une certaine habitude se place, malgré que ce soit mon band préféré, à les voir pratiquement une fois par mois le set devient très prévisible. La même poigné de chansons et les quelques improvisations musicales de mise font partie de l’habituel rituel. Le matériel tue, c’est une évidence, mais ils gagneraient à être un peu plus varié. In Serial, Black Flag, Cut Up et autres Rabies (Babby’s Got The) sont des bijoux musicaux certes mais leur faire plusieurs petit frère et sœur serait magique. Ça n’enlève rien au fait que Annie-Claude soit une bête de scène hors pair et inimitable et que les mecs la supportent bien dans ce délire. D’ailleurs qui est ce nouveau keybordiste? Ou devrais-je dire où sont donc passés les cheveux à Ismael! Pour la prestation, j’ai eu la bonne idée de me mettre à genou sur un banc au bar, enfin je voyais. La vue est un sens aussi important que l’ouie lors d’un spectacle des Duchess Says. Notre duchesse, de blanc vêtu, est fascinante, que dis-je envoûtante, à regarder. Mais qui était donc cet étrange prêcheur qui est venu nous apporter la bonne parole de l’église Budgerigars pendant le spectacle? Une chose est sûre nos Duchesses s’en vont bientôt défoncer l’Europe et j’ai déjà hâte à leur retour et leur album, bien évidemment.

Des duchesses et des plumes, quel joli arrangement. Merci Pop Off.

*Photos: Pumpkin Patch*

vendredi, mai 05, 2006

Danko Jones @ Cabaret

Danko Jones | The Leather Uppers
Vendredi 05 mai 2006 | Cabaret du Musée Juste Pour Rire
Danko Jones - ticket
Première constatation en entrant dans le cabaret, les salles non-fumeuses, j’adore. Vivement la fin mai. Les Leathers Uppers sont déjà en mode rock la baraque à mon arrivée. Ce duo, guitare-batterie, est accoutré avec un certain style. Les mecs ont des pantalons blancs, une chemise grise et un foulard un peu gai. Le guitariste à aussi des favoris qui feraient pleurer de joie Elvis. Leur retro rock est agréable.

Je remarque que la foule, est étrangement remplie, des visages familiers certes, mais une quantité notable de jocks (conséquence des pubs Budweiser, celle-ci qui se ramasse plus par terre que dans leur ventre) et des mononcles et matantes rockeur finis. Il y a même une fille qui m’a piqué mon job et qui air guitare avec fougue. Amusant. L’entracte est sur fond de métal hurlant et je peux remarquer qu’il y a 2-3 brunettes canons dans les environs, mais un peu trop jeunes pour un vieux loup comme moi. Une, à volumineuse poitrine, portait un chandail I *heart* Beer, je ne pouvais qu’approuver devant tant de bon goût et c’est dommage que je ne portais pas mon gaminet I *heart* Big Juggs pour lui répondre.

Finalement le thème musical des Untouchtables se fait entendre et l’enfant chéri du rock entre en scène. Une scène simpliste sans artifices; le nouveau venu Don Cornelius derrière la batterie au fond au centre, côté cour, John Calabrese à la basse et le côté-jardin est occupé par le mango kid lui-même, Danko Jones à la guitare et voix. Les gars sont tous vêtus de la tête au pied en noir. L’éclairage est blanc, et son intensité est forte et stable tout le long du spectacle, pas de jeu de lumière ici. C’est que le trio n’ont pas besoin de ses superficialités scéniques, notre homme est charismatique, plein d’assurance et d’attitude et leur rock puissant, précis, rapide, mordant, (insérez ici une continuation d’adjectifs) nous arrive dret d’in dents, pas de dentelle, comme dirait l’autre.

Le trio, qui nous avait fait grâce de sa présence en octobre dernier, est si rapidement de retour pour nous présenter son nouvel opus; Sleep Is The Ennemy (sortis fin février). Danko n’en est pas peu fière et nous déverse son amour pour Montréal, eux étant originaire de Toronto. Il dit que ça lui aura pris dix ans avant de bien faire les choses et maintenant leur disque est sur Aquarius Records, un label Montréalais. Pratiquement la moitié des pièces du spectacle de ce soir en proviendront, trois seulement seront omises dont malheureusement ma favorite personnelle; When Will I See You. Les albums précédents We Sweet Blood et Born A Lion auront droit à un tour du chapeau chaqu’un et le reste des pièces est dispersé parmis le plus vieux matériel.

M. Jones est une bête de scène et ne se gêne pas une seconde pour prendre toute la place et l’attention. Il chante avec conviction et présence et entretient, en main de maître, la foule, qui le suit sans questionnement dans sa mythomanie grandissante, ses histoires d’amour/haine avec les femmes et autres subtilités du rock. Sa voix est présente, perçante, percutante et il passe allégrement d’un niveau parlé à un cri puissant. C’est à se demander comment il fait pour ne pas finir ses prestations aphones. Tout ça en maltraitant éhontément sa guitare à grands coups de power chord et de riff destructeur. Il rock tellement fort qu’il se fait continuellement aller la tête en headbangnant comme une bobble head posé sur le dash d’un truck qui roule en malade dans un champs de pierre et en sortant la langue comme un lézard possédé à tout bout de chant. Il donne tellement son 110% que ses expressions faciales sont semblables à celle de quelqu’un pris dans un gros manège, qui perd le contrôle, à la Ronde. Les autres membres le suivre dans ce délire physique, particulièrement John, échevelé, qui tournoie sur lui-même affichant un sourire béat et franc tout le long du spectacle. Ils ne suent peut-être pas du sang, mais pratiquement, et en éclabousse allègrement la foule en feu.

Voici quelques exemples classiques des attitudes scéniques de Danko. ‘I pause for applause’ nous avertit-il. Continuant en expliquant comment ce serait bien qu’on soit assis, car on se lèverait pour l’applaudir, vu qu’on est debout il se demande si on est vraiment en train de lui faire un standing ovation. Il se tape dans le dos alors que la foule crie des titres de ses chansons. ‘Can I play a song about myself, that I wrote myself’ nous interrompt-il. Lorsque John fait son solo, il vient se placer devant lui pour le cacher. Il nous récite son motto de vie face à l’adversité; ‘this heart get stronger, this (?) get thicker, this mouth get louder’ en se claquant bruyamment dans la face comme un lutteur. Il revient pour le rappel en nous mimant ce qui pourrait se transposer en ‘kick your ass with my guitar’.

Danko paît aussi ses respects, du haut de sa montagne, aux grands disparus, dans l’ordre, précédé d’un mister; Marvin Gaye, Bon Scott, Eric Carr, Randy Rhoads, Dimebag Darrell, Cliff Burton, Joe Strummer, Joey Ramone, Johnny Ramone, Dee Dee Ramone, Ray Charles, Johnny Cash et finalement d’un des plus grands band canadiens, toujours selon lui, Denis ‘Piggy’ D’amour de Voivod.

Danko Jones est tout simplement l’incarnation parfaite de ce que devrait être le (hard) rock, pur et dur. ‘Merci beaucoup, bonsoir’ de finaliser l’éponyme chanteur et le groupe vient donner des high five au monde sur fond sonore de I Put A Speel On You. Je sors de là, 23h30, satisfait, arborant un nouveau t-shirt.

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I’m Alive And On Fire / Sticky Situation / Forget My Name / Sugar Chocolate / First Date / Way To My Heart / Wait A Minute / Don’t Fall In Love / Baby Hates Me / Invisible / ? / The Cross / The Finger / Play The Blue / The Mango Kid / She’s Drugs / Lovercall / Sleep Is The Enemy / Love Is Unkind // ?

mardi, mai 02, 2006

Caféïne @ L'Escogriffe

Caféïne
Mardi 02 mai 2006 | L'Escogriffe

J’arrive malheureusement trop tard pour le lancement d’album de Max Plank (duh 5 à 7, imbécile!), mais trop tôt pour un show non annoncé de Caféïne. Le groupe culte de Xavier Caféïne, où est-ce maintenant sous son nom complet qu’il se présente, une certaine (con)fusion s’installe. Il est appuyé par les suspects usuels; Eric Sonic (guitare), Patrick Naud (batterie), Alex Crowe (guitare) et le nouveau venu Ghislain Chartier (basse), des Snitches.

Après un faux départ, ce soir sera comme si on était dans leur local de pratique, le pop-punk-rock fait son charme. Il nous balance pratiquement que du nouveau stock, qu’il bourlingue depuis le retour de Caféïne au Franco, donc pas totalement inconnu, quelque classique époque Caféïne (Tu Ne peux Pas Partir de Mal Éduqué Mon Amour, Hymne À La Mort de Pornstar) et du recyclage de Poxy (La Fin Du Monde). Xavier semble en forme mais légèrement irrité que le monde reste assis. Il faut dire qu’on est qu’une poigné (max 50 personnes) dans la place. Il s’amuse à délirer entre les chansons, dédier la pièce Montréal aux Canadiens qui ont perdu un peu avant et promouvoir sa nouvelle soirée de dj, ici même, les mardis. Il se fait humoriste, parfois c’est douteux, d’autre fois fort dérisoire, comme lorsqu'il annonce qu’ils vont baisser le rythme pour mieux entendre le chanteur qui fausse avant la plus tranquille Le Feu. Ce soir le band déborde de la scène et Xavier chante directement sur le ‘dancefloor’ se permettant même d’aller s’asseoir sur les banquettes pour chanter, vous avez dit feedback vocal anyone? Vivement l’album (début juin) et d’autres spectacles (24 mai, Café Campus) dans des endroits plus appropriés avec une foule endiablée.

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1234 / Gisèle / La Fin du Monde / Babylonne* / Montréal / Tu Ne Peux Pas Partir / Les Corbeaux* / Le Feu / Ok* / Pékin Love // Hymne À La Mort
*Titres approximatifs.