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jeudi, février 23, 2006

Yann Perreau @ Spectrum

Yann Perreau | Damien Robitaille
Jeudi 23 février 2006 | Spectrum

La dernière fois que j’ai vu Perreau c’étais au lancement de son album précédent, au Cabaret, ce fut bien. Ayant reçu une paire de billets pour son spectacle Nucléaire dans le cadre de Montréal En Lumière, je ne vois pas pourquoi je n’irais pas. Je suis quand même une pute de lancement*, expression que j’affectionne et que je crois applicable dans ce cas ci.

J’arrive dans le Spectrum et après quelques minutes je réalise que le gars tout seul sur la scène qui oscille entre son piano et sa guitare est Damien Robitaille. Un espèce de faux-pseudo-arriéré-mental franco Ontarien dont je ne suis pas sûr encore si j’aime ou pas. C’est rigolos, mais sans plus et surtout pas trop longtemps dans le cadre d’un spectacle rock.

Pour aider à faire passer ça; direction bar où le choix est exécrable; d’la Molson Dry ou d’la Ex et pour être exotique de la Corona et je ne sais plus trop laquelle des bouteilles vertes. On va faire avec en prenant une rasade de Dry qui laisse un arrière goût douteux en bouche. Après une couple, ça devrait pus trop déranger.

À l’entracte je tombe sur ma petite sœur, elle est en compagnie du coup de cœur du dernier concert de Malajube justement, La Valérie. Miss J-K est fort agréable et on déblatère sur les vraies choses du rock. Elle nous apprend que Murray en ermite de studio qu’il est, commence à avoir les cheveux forts longs et ça ne produit pas l’effet d’une belle boule micro, mais bien d’une coupe Longueuil bouclante.

Perreau arrive sur scène après un thème musical d’entré désagréable. Je m’approche à une distance respectable du stage, c’est à dire pour avoir un speaker qui me défonce l’oreille gauche. Bien évidement les chansons qui viennent le plus me chercher et que je trouve bien sont celle que je connais. De Nucléaire : Guerrière, La vie n’est pas qu’une salope, Triste poupée et de Western Romance : Fille d’automne, Ma dope à moi, L’amour est une bombe et On m’a oublié de Richard Desjardins. Les autres prestations sont bien et Perreau à une bonne présence sur scène. Surtotu lorsqu’il fait ce que j’Appelle la danse du primate moderne. Il nous entretien de chose et d’autre entre ses chanson et fait même venir un ti-gars (cue toute les filles qui font oooooooooooooh) qui nous parle d’environnement. C’est gentil, écologiquement engagé, mais ont veut du rock, en tout cas moi j’en veux. Le keyboardiste de Perreau, qui à déjà été dans mon groupe montréalais préféré sans guitare, est nul autre que l’efficace Alex McMahon. Mais le spectacle ne se passait pas seulement sur scène, pas trop loin à ma droite, il y avait un beau spécimen de femme qui se déhanchais fort efficacement, assez pour me faire oublier la chemise psychédélique de Yann et m’intéressé à sa camisole blanche à elle. Comme mise en scène, on a eu droit à une fille en bicyclette qui pédalait en arrière plan et des éclairages forts appropriés. Surtout durant l’amour est une bombe, il découpait l’espace comme des projectiles. À la fin on se serait cru dans une discothèque allemande avec le mur de brique éclairé au fond de la scène, les néons rouges au plafond qui nous donnais l’impression d’être dans un four, le beat électro et le chants de Perreau qu’on ne distinguait plus vraiment et qui passait vaguement pour de l’allemand à mes oreilles alcoolisés.

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*Expression que j’emprunte à ses demoiselles, qui je crois en sont les auteures.

1 Comments:

At mercredi, mars 01, 2006 4:06:00 p.m., Blogger Clifford Brown said...

Tes oreilles alcoolisées baignent dans le houblon. On va manger de la langue de Rocker dans le whisky si on va à la taverne.

 

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