Arcade Fire
Arcade Fire
Samedi 25 septembre 2004 | Citadelle de l’Armée du Salut
J’avais rarement vue une fille aussi longue pour aller à la messe. À l’intérieur du temple, de la rue Drummond, les disciples fébriles attendais impatiemment le commencement de la cérémonie. Il faut dire que la hype autour de la secte était très forte. Déjà plusieurs critiques consacre l’album, sortie le 14 septembre, comme un des meilleurs de l’année.
Un peu après l’heure prévue le son d’un cors résonne dans l’église. Il provient d’un étrange bedo perché au balcon, côté jardin. Les ministres prennent alors place à l’hôtel. Les hommes vêtus sombrement dans des habits vestons-cravates et les dames abordant la robe. La confrérie des quinze apôtres était réduite à six pour l’occasion. Après quelques secondes de la premières chansons, les fidèles ne se firent pas prier pour se lever, et le rester tout au long de la cérémonie.
La célébration passa en revue le nouvel album et des pièces du Ep, précédent. L’atmosphère crée par le lieu seyait excessivement bien au post rock indépendant inclassable du groupe ainsi qu’aux voix émotives et planantes de Win Butler et Régine Chassagne. Qui étaient souvent renchérie par les autres membres, sans micro, mais clairement perceptibles. Multi instrumentistes, les religieux s’échangeaient allègrement leur instruments entre les chansons. On passait de la basse au clavier en revenant par la batterie pour finir à la guitare, comme si de rien n’était. Certains membres faisaient pénitence à un seul instrument, comme Sarah Neufeld au violon. D’autre était relativement en forme comme cette ré-incarnation rousse de Buddy Holly en la personne de Richard Parry qui gesticulait sans cesse comme un démon tombé dans l’eau bénite. À ma grande surprise, les arrangements subtils du disque était relativement bien rendu sur scène. Le déjà classique No Cars Go et mon favoris personnel Rebellion (Lies) ont été les moments fort des sacrements perpétrés ce soir là. C’est à la prêtresse Chassagne qu’est revenue la tâche de terminer l’assemblé, renchérie par une finale a capella par tout les membres.
La messe fut d’une durée d’environ une heure quinze et fut interrompu seulement deux fois, par des pauses excessivement courtes. Il y eu malheureusement peu d’homélie entre les prières musicales. Quelques mots, avec un charme certains d’un Win Butler un tantinet maladroit, par si par là, majoritairement des remerciements et des présentations. Le son du lieu était un peu écho, en particulier pour la batterie, mais étrangement l’atmosphère générale était très sereine, et les fidèles répondaient très chaleureusement à chaque incantations. Certes ce groupe ne tardera pas à se faire de nouveaux disciples.
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