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vendredi, février 17, 2006

Islands @ Club Lambi

Islands | Subtitle | Noah23 + Madadam
Vendredi 17 février 2006 | Club Lambi

J’arrive pour la fin du set de Noah23 + Madadam, à ma grande surprise c’est deux MC et un dj qui s’active sur la scène. Du Hip-hop comme ouverture de Islands? Ah bon. J’aime bien ce genre musical ou les guitares n’existent pas et j’étais content de voir un mélange des styles. Pour ce que j’ai réussi à voir, ce duo est fort sympathique et leur flow est très bon sur les gros beats phat. En deuxième partie un autre MC; Subtitle, seul avec son laptop. Je fus moins impressionné, son flow laissait un peu à désirer. Mais l’américain (L.A. reprezent) s’en sortait bien avec ses interventions entre les chansons, qui était plus intéressantes.

Islands, composé de 7 musiciens, finit par monter sur le stage, tout de blanc vêtu, et nous livrer une bonne prestation. Je ne les connaissais pas tant que ça, ni les Unicorns d’ailleurs, si ce n’est que pour une poigné de chansons. Leur musique me rend joyeux, moi le bourru (c’est temps ci) que je suis. C’est un rock léger indescriptible et coloré remplis d’instrument amusant comme la flute à bec et autres instrument à vent, du violons, du clavier et les élément traditionnel du groupe rock. Par quelques interventions du leader Nick Diamonds on sentait, parfois, une certaine tension au sein du groupe. Bref le lancement de cet album; Return to the Sea fut une belle réussite.

Je me dois de faire quelques remarques sur la salle, que j’aime beaucoup. Le Club Lambi est comme une mauvaise salle de réception de mariage au décors ultra kitsch. Il y a même des espèces de boules disco/stroboscope multicolores, qui lorsqu’elles sont en marche éclairaient épileptiquement tout ces hipsters parfois trop occupé à jaser. Le système de son est fort, très fort, et c’est tant mieux. La sonorisation ne m’a pas déçu ce qui est souvent les cas habituellement, tout est bien perceptible et pour une fois la voix est pas enterré dans le mix. Le stage est bas, à peine un pied de haut, c’est intime, on se sent plus prêt des musiciens, mais désagréable lorsqu’il y à un géant devant toi. De plus se faire servir sa bière par un souriante et souvent sur les hautes Giselle Numba One est toujours un plaisir en soi.