Avec Pas D'Casque @ Divan Orange
Avec Pas D’Casque | Simon Leduc
Mercredi 17 mai 2006 | Divan Orange
Je rentre dans la place où les divans sont tout sauf orange, mais qui est l’objet d’une soirée fort attendu ce soir. Le lancement de l’album Trois Chaudières De Sang de Avec Pas D’Casque en est la raison.
Simon Leduc est en fait le gars de La Descente Du Coude, groupe que je supporte peu, en partie à cause de la voix du messieur en question. Ce soir il est à la guitare sèche et accompagné d’un autre dude (LDDC aussi? – j’en sais trop rien) à la guitare électrique et donnera dans du pseudo country. Il débute en geulant de sa charmante (sic!) voix, ça commence bien. J’en profite pour regarder les deux petite toiles où sont projetées des images (enfin deux) rétro. Mon attention est plutôt divaguante et des textes comme : ‘Mon étron est tellement brun sur du papier blanc’, n’aide absolument pas à garder mon attention. Heureusement plein de copains sont présent pour m’entertainer et bien sûr mademoiselle pinte de blanche se fait volupté.
Stéphane Lafleur et Joël Vaudreil montent sur les planches pour nous faire des chansons country folk à la sauce parfois grunge. Ils seront accompagnés de Eli Bisonnette (Monsieur Dare To Care), à la basse sur une chanson et d’un autre mec à la slide guitare sur plusieurs chansons. Toutes forte simples et dépouillées, mais avec des paroles qui me semblent plus appréciables et emprunt d’une belle poésie. Faudrait vérifier avec l’album que j’ai oublié de me procurer, maudite boisson! ‘Ceux qui pensent que toute nos tounes sont pareilles, c’est presque vrai’, nous apprend-t-il. ‘Sauf pour les paroles’ de rajouter Joël. D’ailleurs Monsieur Fleur (NDLR : excusez le relent de Kino) ne se gêne pas pour nous laisser savoir son secret de compositeur; Do, Fa et Sol. Joël tape délicatement ses peaux, comme pour les affleurer, sur la majorité des chansons, sinon il essait de détruire son kit en piochant. Versatille, il s’occupe aussi de la section ‘multimédia’, toute aussi lo-fi, à l’image du groupe quoi. Des diapositives projetées sur la toile derrière lui, celles avec des images de blessés semble avoir la cote avec le public. Le moment fort, tout comme une des dernières fois que je les ai vus (ils ouvraient pour Yeterday Ring au même endroit en avril 05) est leur reprise de Johnny Cash, A Boy Named Sue, ici francisé et le dit garçon s’appelant Carol. J’aimais bien aussi les chansons particulièrement Nirvanesque avec Stéphane qui s’emportait dans des envolés percutantes.
*Photo volée à celle qui n’est pas toujours gentille*
1 Comments:
T'as oublié de t'acheter l'album, maudit saoulon ? ;-)
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