The Dears @ Club Lambi
The Dears | JF Robitaille | Laura Barrett
Mercredi 26 avril 2006 | Club Lambi
Dans un Lambi plutôt discret, une centaine de gens (hipsters, geeks, scenesters, alouettes) se sont rassemblés pour un show pseudo-secret des Dears. Ils nous offrent, exclusivement, un avant goût, entre amis, de leur prochain album; Gang Of Loosers (sortie prévue fin août). Ce spectacle fait office d’une espèce de générale avant de partir pour Coachella (30 avril), ils nous seront de retour à Montréal pour le Festival de Jazz au Métropolis (pas encore annoncé officiellement, chut!).
Mais avant on a droit à Laura Barrett, seule, nerveuse et timide sur la basse scène du Lambi. Bien que le monde semble apprécié, assis par terre, je me tanne assez vite pour un si court set artsy-folky de 5-6 chansons. Une petite fille, avec une toute petite voix qui gosse après un truc, que j’appellerai une boîte à son, et pèse, nue pied, sur des pédales pour émettre des sons de basse. Le tout est un peu trop redondant, limité par son type d’instrument. Il est grand temps de retourner me chercher un drink. Ma barmaid me dit qu’elle apprécie beaucoup, moi bof, elle s’intrigue du pourquoi. Les raisons cités ci haut et je trippe pas sur sa voix, contrairement à la tienne, lui dis-je.
JF Robitaille est accompagné d’un drummeur et d’un bassiste. Il donne dans le rock assez pop, commercial presque. Ma voisine et moi arrêton pas de se glisser 'Je suis un chanteur populaire' à l'oreille sur un ton faussement hautain. Encore une fois je finis par écouter le tout très distraitement, plus amusé aux conversations avec les amis.
Comme d’habitude j’aime bien le Lambi, mais je ne suis pas vraiment friand des géants et ils bloquaient plutôt bien la vue de la scène. À défaut de voir les Dear, je les entendrai. Ils débutent avec un son plutôt moyens, problèmes techniques et pacotille sonore une fois mis hors de nuire, ils nous assènent leur nouveau matériel, tout frais, tout chaud (comme le Lambi et moi – chacun à sa façon). C’est définitivement plus rock. Il y avait aussi du familier dans ce set; un triplé de Lost In The Plot (perdu dans plotte, pour les intimes), Never Destroy Us et 22:The Death of All Romance, assez époustouflant pop-noir. Continuation dans l’inédit par la suite. Comme disait Murray : - ‘ I’m sure that tomorrow, someone will be blogging about how the new shit sucks ’. Well M. Lightburn, it ain’t bad at all.
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