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samedi, avril 29, 2006

Les Temps Liquides @ L'Hémisphère Gauche

Les Temps Liquides | Pornorobo | Famulous
Samedi 29 avril 2006 | L'Hémisphère Gauche

L’Hémisphère Gauche est vraiment pas ma salle de spectacle préféré, c’est loin, mal fait et le son est souvent nul. On va faire avec.

Famulous entre en scène et nous donne un court spectacle, de 4 chansons, bien trash. La gonzesse se laisse aller sensuellement en se cambrant et se balancant le bassin et prenant des poses suggestives. Le mec, tout en afro, s’agite tel un petit chien qui nous zigne après la jambe. Paraît-il que lui-même donnait le même traitement à son chien Figaro pour en devenir le maître.
Pornorobo
Suit Pornorobo dans un grand coup de electro-rock Nick Jagger et sa bande, dont un gros guitariste, élément winner selon moi, tout groupe se respectant se doit d’avoir un petit-gros dans ses rangs. Un morceau de robot pour les robots du porno.
LTL
Les Temps Liquides finissent la soirée avec leur rock botché est agréable, mais ce soir, je divague et en perd des bouts. Des jeunes filles en fleurs, qui ont le sobriquet de Moustache Girl, vu leur imposante moustache (au crayon-feutre), semble stalker le groupe partout où il se produit. Comme un saoulons, j’oublie, encore, de me procurer leur album. Va falloir que j’aille faire un tour au Anges Vagabonds la fin de semaine prochaine, question de voir la nouvelle place en même temps.

*Note to self : ne pas écrire le review d’un concert un mois plus tard alors que je n’ai pas pris de note pendant le dit concert*

Photos usurpée à ALEXANDRESAVARD (Pornorobo) et Frédéric Rappaz (LTL).

vendredi, avril 28, 2006

The Hacheegans @ L'Escogriffe

The Hacheegans
Vendredi 28 avril 2006 | L'Escogriffe
The Hacheegans - poster
Il ne faut pas confondre ces poissons-ci à l’achigan de Sunny Duval. Ce dernier fait dans le rock-garage, alors que nos êtres branchiaux pataugent dans le surf. Le trio instrumental est composé de certaines arêtes des Pugilists; Mikael Segemen (batterie) et Carl Dandeneau (guitare) et aussi de Simon Lessard (basse). Je ne m’y connais pas vraiment en surf, ni la planche, ni la musique. Dans ma tête quand j’entends le mot surf, Misourlou de Dick Dale résonne dans mes oreilles et des extraits de Point Break passent devant mes yeux. Le trio fait dans le surf, style rétro qui pêche leurs influences vers des vieux chats comme The Ventures et The Lively One. Les reprises de classique du genre et les compositions originales m’étais toutes inconnues, mais le rythme twistant dans mon bas-ventre, non. J’ai mordu à l’hameçon car c’est que le groupe réussi à nous faire barboter joyeusement avec un set d’une quarantaine de minutes. J’ai encore le tac, tac-tac. Tac, tac-tac précis et répétitif du drummer en tête.

mercredi, avril 26, 2006

The Dears @ Club Lambi

The Dears | JF Robitaille | Laura Barrett
Mercredi 26 avril 2006 | Club Lambi

Dans un Lambi plutôt discret, une centaine de gens (hipsters, geeks, scenesters, alouettes) se sont rassemblés pour un show pseudo-secret des Dears. Ils nous offrent, exclusivement, un avant goût, entre amis, de leur prochain album; Gang Of Loosers (sortie prévue fin août). Ce spectacle fait office d’une espèce de générale avant de partir pour Coachella (30 avril), ils nous seront de retour à Montréal pour le Festival de Jazz au Métropolis (pas encore annoncé officiellement, chut!).

Mais avant on a droit à Laura Barrett, seule, nerveuse et timide sur la basse scène du Lambi. Bien que le monde semble apprécié, assis par terre, je me tanne assez vite pour un si court set artsy-folky de 5-6 chansons. Une petite fille, avec une toute petite voix qui gosse après un truc, que j’appellerai une boîte à son, et pèse, nue pied, sur des pédales pour émettre des sons de basse. Le tout est un peu trop redondant, limité par son type d’instrument. Il est grand temps de retourner me chercher un drink. Ma barmaid me dit qu’elle apprécie beaucoup, moi bof, elle s’intrigue du pourquoi. Les raisons cités ci haut et je trippe pas sur sa voix, contrairement à la tienne, lui dis-je.

JF Robitaille est accompagné d’un drummeur et d’un bassiste. Il donne dans le rock assez pop, commercial presque. Ma voisine et moi arrêton pas de se glisser 'Je suis un chanteur populaire' à l'oreille sur un ton faussement hautain. Encore une fois je finis par écouter le tout très distraitement, plus amusé aux conversations avec les amis.

Comme d’habitude j’aime bien le Lambi, mais je ne suis pas vraiment friand des géants et ils bloquaient plutôt bien la vue de la scène. À défaut de voir les Dear, je les entendrai. Ils débutent avec un son plutôt moyens, problèmes techniques et pacotille sonore une fois mis hors de nuire, ils nous assènent leur nouveau matériel, tout frais, tout chaud (comme le Lambi et moi – chacun à sa façon). C’est définitivement plus rock. Il y avait aussi du familier dans ce set; un triplé de Lost In The Plot (perdu dans plotte, pour les intimes), Never Destroy Us et 22:The Death of All Romance, assez époustouflant pop-noir. Continuation dans l’inédit par la suite. Comme disait Murray : - ‘ I’m sure that tomorrow, someone will be blogging about how the new shit sucks ’. Well M. Lightburn, it ain’t bad at all.

vendredi, avril 21, 2006

Tricky Woo @ Petit Café Campus

Tricky Woo | Shikasta | Kosmos
Vendredi 21 avril 2006 | Petit Café Campus

Je ne connaissais pas Kosmos, mais en voyant le line up du nouveau projet prog-rock de Michel ‘Away’ Langevin (Voïvod, Aut’chose) j’étais franchement intrigué. S’ajoutait à lui; Jet Phil (One-976, Paradize), Alex Crowe (Tricky Woo, One-976, Poxy, Aut’chose) et Vincent Peake (Groovy Aardvark, Floating Widget, Aut’chose). Je me suis pointé de bonne heure au Campus, question de voir la bête musicale consanguine de plus près. Je fus emballé dès le départ, le sourire s’accrocha à mes lèvres pour la duration de leur courte prestation d’environ cinq pièces. Leur musique instrumentale rappellant le rock progressif des années 70 était ma foi, enlevant. Délire de claviers, envolé/solo de guitare non-stop, grosse basse claquante et mitraillage de (double) bass drum constant. Je m’attendais pas à ça, étant plus ou moins adepte/connaisseur de tous ses Genesis, Yes, King Crimson et autres groupe typiquement progressif, j’étais réticent. Mais ici, il ne faut pas oublier la touche rock, déjanté, apporté à la mixture. C’étais beau de voir Jet Phil, visiblement heureux, qui se pavanait en pantalon à motif ‘peau de cougar’, Flying V en l’air. Leurs comparses Xavier Caféïne (Caféïne, Poxy) vient leurs prêter main-forte en miaulant pour une chanson et clamant New York Suck (?) sur une autre. Sans fla-fla, il se présenta au micro et s’en retire dès les derniers mots sortit de sa bouche. Quoique je suis plutôt fan de Xavier, ce fut le moment faible de la prestation. Vivement un album et d’autre concert, plus long.

Viens ensuite Shikasta, de Toronto. Du gros rock puissant, la voix bleusy du chanteur et une brique devant le drum sont tout ce que je me souviens de ce band. Pas mauvais, mais je commençais à trouver ça un tantinet long. Les puissant Tricky Woo nous ont garroché leur rock de pouilleux à la figure. Les musiciens excellent, l’esprit rock année 60-70 est présent, mais une révélation troublante d’une amie m’a mis un peu dans un autre mode.

samedi, avril 15, 2006

The Sounds @ Le National

The Sounds | Morningwood | Action Action
Samedi 15 avril 2006 | Le National
The Sounds - ticket
Je m’étais procuré le dernier cd de Action Action dans la semaine, je l’ai écouté une fois et c’était correct, sans plus. Quand j’arrive ils en sont à leur dernière chanson et moi à ce qui est loin d’être ma dernière bière.
MorningWoodThe - Chantal
Les New Yorkais de Morningwood donnent dans le rock à saveur pop. Ce n’est pas mauvais, mais ça ne se démarque pas non plus. J’avais juste vu/entendu leur single the Nth degree qu’ils nous offriront ce soir. Chantal chante avec énergie et nous démontre qu’effectivement les petites grosses sont cochonnes. Allusions sexuelles, touchages et shakage de boules sont au rendez vous. D’ailleurs elle essaye même de partir un grind pit. Contrairement à son violent cousin le mosh pit, celui si consiste à grinder (en bon frança zigner) son voisin. Elle descend dans la foule pour s’exécuter. Elle fera aussi monter une quelqu’une ‘de plus de 21 ans’ sur scène pour se menotter avec elle et la dévêtir (partiellement) sur scène. Surprise ou mal à l’aise, un peu des deux. Amusant.
The Sounds - Maja
Les Sounds prennent place sur scène, un line up rock classique; guitare, batterie et basse, ainsi qu’une touche d’électronique pop omniprésente avec le keyboardiste et enfin, Maja, la blonde chanteuse. Les suédois sont très en forme. Ça ne prend pas trop de temps que dès Living In America, Maja se jette dans la foule et body surf les quatre fers en l’air. Ce qu’elle n’hésitera pas à recommencer, entre autre sur Fire. Maja porte simplement une robe noire et c’est une bombe, elle le sait, on le sait et elle s’en sert très bien. Elle se la joue clope à la gueule, ça doit pas aider sa voix qui est un peu défaillante parfois. Disons que les autres membres sont énergiques, mais on ne regarde qu’elle. Ça fesait longtemps que je n’avais pas été à un show ou je connaissais toute les paroles de toute les chansons par coeur. Une vraie jeune fille en fleur de 16 ans je faisais. Ce n’est pas trop difficile avec leur rock sucré dans un anglais un peu approximatif. Ils nous ont pratiquement tout servis leur deux albums dans cette performance haute en couleur et ils on terminé ça, après Ego (une favorite personnelle), dans un délire de drums pad tapoché par deux dudes en torse. Vivement la prochaine fois.
The Sounds
Pictures are from this dude.

vendredi, avril 14, 2006

Le Volume Était Au Maximum @ Petit Café Campus

Le Volume Était Au Maximum | Les Pistolets Roses | Dorothée Est Une Salope
Vendredi 14 avril 2006 | Petit Café Campus

On s’assure d’arriver assez tard parce que je n’ai pas vraiment envie de découvrir la salope et les Pistolet Roses m’ennuis. Heureusement, les pistoleros achèvent quand on entre dans le petit campus.

Dès que LVÉAM débute, on s’avance comme les groupies finies que nous sommes. La place n’étant pas très pleine on a aucune difficulté à être au premier rang, se tenant un peu vers le côté jardins, bien évidemment. La raison est simple, Catherine Love-City. Celle qui fait craquer les cœurs et ce soir, je succombe, moi aussi, comme tant d’autre. Contrairement à ses habitudes vestimentaires de collégienne, elle porte une petite robe noire avec des collants matchant. Toute en sourire, débordante d’énergie sautillante, telle une Emily ‘shake your head it’s empty/shake your hips move you feet’ Haines, sans la voix, elle détourne tous les regards. Les gars la veule, les filles veulent être elle. Mais très chère, oublie ces mèches blondes et embrasse ton statut de brunette, complètement, sans gêne. Assez de disgression/fantasme. Le mur de son qu’est le quintette nous frappe en pleine gueule, souriante, bien sûr, on tend l’autre joue sans questionnement. Ils sont en forme et ça paraît. Les pièces s’enchaîneront, comme dans du beurre et le pop corn explosera à un rythme essoufflant. Mes pièces favorites y passeront ; Geneviève Néron, Jeune Conne, Tu es belle, ainsi qu’une bonne partie de leur catalogue de ritournelles punk-croque. D’ailleurs ont-ils du nouveau matériel où l’alcool me fait oublier certain morceau. Je remarque que Johnny Love c’est fait autographié sa guitare par le donateur de leur chanson Les Teenage Glusniffers. Joakim City maltraite ses peaux à une rapidité impressionnante. Somme toute, la soirée est bien meilleure qu’au lancement et c’est tant mieux. Les deux autres lascars s’amusent bien eux aussi. Ils sont tellement bons qu’ils me font oublier, ma Nadine, qui n’est plus seule, ce soir dans ce campus trop petit.

jeudi, avril 13, 2006

Nitrosonique @ Club Lambi

Nitrosonique
Jeudi 13 avril 2006 | Club Lambi
Nitrosonique - poster
En ce jeudi soir, que pouvais bien nous amenez au Club Lambi si tôt (lire avant 21h00)? Les garçons de Nitrosonique lançaient leur mini EP; Le Diable à la radio.

Le quatuor est maintenant affublé d’un keybordiste, que je n’entends pas vraiment. Il nous offre une bonne prestation solide, à gros coups de gros rock mordant. Certes on les compare souvent à Le Nombre, quoiqu’ils n’aient pas toutes la fougue dévastatrice de leurs aînés, ils sont sur le bon chemin pour s’en approcher. Heureusement, il n’y avait pas vraiment de jeunes filles en fleurs dans l’assistance, mais Luc de la Rochelière y était, serait-il une jeune fille en fleur? Le jeux de lumière était impressionnant, les gars se sont équipés d’un kit (ou prêt-à-monter) d’éclairage digne de Martin Deschamps, dixit Marc-André Grondin, à la blague, arborant le look officiel du Centre-sud ce soir, le wifebeater.

Ça se termine ici, je n’ai pas grand souvenir clair du show, ça m’apprendra à écrire le tout plus de deux semaines après l’événement, alors que j’ai même pas pris de note mais beaucoup de bière. J’ajoute donc plus de photos, prise par lui, qu’à l’habitude, pour meubler le restes de l’espace habituellement pris par des mots.
Nitrosonique - poster
Nitrosonique - poster
Nitrosonique - poster

samedi, avril 08, 2006

Yeah Yeah Yeahs @ Métropolis

Yeah Yeah Yeahs | Blood On The Wall
Samedi 08 avril 2006 | Métropolis
Yeah Yeah Yeahs - ticket
Comme un idiot, j’arrive un peu trop juste et j’entends Gold Lion en entrant dans le lobby, ils ont déjà commencé. C’est paqueté et après avoir descendu sur le plancher et de ne pas pouvoir s’avancer plus loin que les bars de côté, de plus être entouré de géant, je me rabats pour aller à l’arrière dans les paliers. La vue est acceptable, le son aussi, bien qu’un peu écho, mais bon c’est le Métropolis. J’avais eu des craintes que la O. soit trop coké pour bien performer, fort heureusement ça ne semblait pas être le cas. La dame était en grande forme, la voix était au rendez-vous, malgré quelque défaillance parfois, et elle habitait assez bien la grande scène en courant partout. Fidèle à elle même elle était affublée d’un suit or et parfois d’un étrange chapeau, qui consistait à être une demi-boule disco, pour le rappel, elle portait un costume que je qualifierais de ‘n’importe quoi’. Ses copains, Nicolas Zinner et Brian Chase sont fort efficaces, bien qu’un peu plus effacé sur scène. Zinner nous alterne antre des riff envoûtant plus mélodique et des explosions distortionnées et prend le temps de faire quelques clichés. Chase frappe ses peaux avec une aise particulièrement précise et démonstrative. Le trio est accompagné d’un dude qui les appuis parfois à la basse, parfois au keyboard et parfois à la guitare acoustique qui était nécessaire étant donné le côté plus smooth du dernier album. Les succès se succéderont toute la soirée et durant les rappels aussi. Personellement ils ont fait mes chansons préféré de chaque album; Cheated Hearts et Maps, de même que Our Time du EP. Nice. La foule semblait moins accroché pendant les moments plus calmes, excellent sur album, mais moins évident en spectacle, mais se déchaînait pas mal tout le temps, surtout lorsque Karen nous entretenais la conversation parsemée de charmant ‘fuck’, la foule était conquise. Ce fut somme toute une belle soirée, qui ne fesait que commencé dans mon cas.

vendredi, avril 07, 2006

She Want Revenge @ Le National

She Want Revenge | Nightmare Of You | Asra Height
Vendredi 07 avril 2006 | Le National
She Want Revenge - ticket
À l’automne passé, j’avais trouvé 4 tracks de leur album eponyme; These Thing, Broken Promises For Broken Hearts, Sister et Out Of Control. J’étais pas mal excité, il était supposé faire partie du line up de ce show. Il n’y était pas, j’ai perdu un peu d’intérêt depuis face à leur musique et je me présente donc au National un peu par défaut, sans trop d’attente.

J’arrive pendant que Nightmare Of You nous balance leur rock fade qui resemble à tant d’autres groupes, des année 90 de surcroit. J’embarque pas, la foule, un peu jocky semble contenté. Je passe au bar, qui idiotement est dans le lobby de l’endroit. Dans la salle, le son n’est pas fameux, même que pendant l’entracte il est comme trois fois plus fort que le groupe qui vient de passer et la conversation avec mes voisins n’est pas possible.

La musique finis enfin par fader et le duo se présente accompagné d’un batteur et d’un bassiste. C’est parfais, ça donne du punch à leur mélancolique electro-rock. Le chanteur nous fais des poses à la David Gahan, tiens sa guitare vers le bas et s’en tire globalement bien. Le tout est dans l’ensemble fort agréable, un bloc vers le milieu rassemble tout les hits que j’aime bien; These Things, Sister, Out of Control et Broken Promises For Broken Hearts. Les prouesses technique du National sont encore mis en évidence alors que le chanteur demandans de mettre plus de lumière dans la salle, l’éclairagiste esxt pas très vite sur le piton. Il y avait étonament moins de pseudo-gothique que je pensais et plus de jeunes gens ordinaires.

mercredi, avril 05, 2006

Max Plank @ Missy Bar

Max Plank | Big Poulemanne | Fuck! Fight! Fail!
Mercredi 05 avril 2006 | Missy Bar

J’arrive beaucoup trop en avance au Missy bar. Pendant le gossage du soundcheck, je suis à même d’admirer toute l’atrocité de la place. L’endroit est laid, très laid. Des tables, pas larges, mais très longue encombre l’endroit, le stage est tellement minuscule que pour aller aux toilettes, il faut tasser le guitariste, de plus, le son s’avère n’être pas une révélation sonique. J’ai amplement le temps de m’imbiber d’alcool et alors que le premier groupe commence, je termine ma troisième pintes.

Des chansons longues, progressive même, qui débutent pseudo-atmosphérique pour graduellement devenir plus féroce. Je n’embarque pas vraiment. C’est suivi par un band plutôt expérimental et un peu insupportable. Sérieusement je croyais que c’étais encore un soundtest. Bref, je me rappelle déjà plus des noms, indescriptibles, des bands.

Max Plank finis par embarquer, je ne les connais pas beaucoup et je ne suis pas vraiment très attentif rendu à ce stade de la soirée. J’ai l’impression que la chanteuse, qui se partage les voix avec le guitariste, fait plutôt office de choriste. Je trouve l’ensemble, somme toute correct. Le guitariste soliste s’en tire pas mal bien. La tâche était lourde car il devait reproduire plusieurs couches épaisses de guitares étalées sur l’album par nul autres que le guitare héros Nicotine du Nombre. Rumeur veut, que Nicotine, présent au concert, tout comme une bonne partie des Psycho Riders, est allé félicité le garçon pour son bon travail. Ma première rencontre avec le groupe n’est pas tout à fait gagnante, j’irai les revoir à leur lancement officiel, quelque part début mai, à l’Escogriffe.

De plus, mon attention était déviée de la scène par une petite brunette canon. Rock chick, coat de cuir; irrésistible, mais bien évidemment accompagné. J’ai rarement vu des lèvres aussi appétissantes. J’avais faim.

lundi, avril 03, 2006

Le Volume Était Au Maximum @ El Salon

Le Volume Était Au Maximum
Lundi 03 avril 2006 | El Salon

Un 5@7 en compagnie de LVÉAM. L’occasion, le lancement de leur album Radio Maximum (qui sort maintenant officiellement en magasins le 4 avril) ainsi que la projection du dernier vidéoclip; Les Teenage Glusniffers, une reprise, en français, d’une pièce des Queers.

D’abord le clip.
Le concept est simple, le groupe se pointe dans divers endroits publics, tel le métro, la gare ou un centre d’achat et joue leur chanson, guérilla style, jusqu’à temps que la sécurité les crisse dehors. Amusant. Petit clip sans moyen, ni prétention, à l’esthétique lo-fi tourné caméra à l’épaule. Pas sûr que M+ va le passer, vous pouvez toujours leur donner un coup de main en harcelant à quelque part par ici.

Ensuite la mini-prestation.
Dans l’esprit punk-rock, courte, rapide et efficace. Il est question de Nadine dès le départ, mais point de Geneviève Néron à l’horizon. Johnny Love, barbus caché sous ses lunette de soleil mirroir nous proclame quelques mots et nous fait savoir qu’ils ont d’autres chansons si on en veut. Sur les cinq piéces joué un cover, toujours en français, de What Do I Get? qui mutait en quelque chose d’autre me semble. Qu’est ce que ça me donne, doivent se demander les mythiques Buzzcocks. Ils termine le set avec Les Princesses, une favorite personelle. C’est la première fois que je vois leur nouveau keyboardiste car on entend pas grand chose malheureusement. Le El Salon à une sono affreuse, innaceptable presque. La basse, le drum et la voix de Johnny sans tirent pas si mal, mais le reste est perdu dans ce brouillon sonore. Catherine Love-City est charmante, comme d’habitude, dans son ensemble d’écolière. Je réalise aussi que Joakim City me disait quelque chose dont je mets enfin le doight dessus; il était membre du groupe de lypsinc Les Denims, groupe cultisime pour les Kinoïtes.

dimanche, avril 02, 2006

Art Brut @ La Sala Rossa

Art Brut | Pony Up
Dimanche 02 avril 2006 | La Sala Rossa
Art Brut - ticket
J’avais écouté plusieurs tracks de l’album Bang Bang Rock And Roll (en magasin le 9 mai) de Art Brut et je n’avais pas totalement accroché. Étant donné que les filles de Pony Up! ouvraient, je me suis dit pourquoi pas.

Elles débutent avec la pièce The Truth About Cats And Dogs (Is That They Die), ma favorite du moment. Sara Moudroukas, guitariste, n’a pas le meilleur outfit ce soir, mais elle possède la voix la plus énigmatique, définitivement celle que je préfère des deux. L’autre étant Laura Wills, keybordiste et ‘front woman’ du groupe. Mais Mme Wills ne semble pas très à l’aise dans sa position à l’avant plan. Ce qui ne donne pas une grande interaction avec le public, mais plutôt des commentaires gênés de sa part. De leurs côtés Lindsay Wills, batterie et Lisa Smith, basse, s’en tirent respectivement bien. Même que je commence à avoir un petit faible pour Lisa, arborant un sombre t-shirt de Kriss Kross, malgré sa blondeur peroxydé. Ah, facteur bassiste quand tu me tiens. Elles clos le tout avec Dance For Me, un peu trop smooth pour terminer un set, habituellement elles la servent comme entrée. Les filles manquent un tantinet de présences sur scène, mais elles n’ont pas l’air de s’ennuyer. On aura eu droit à huit pièces, dont deux tellement nouvelles qu’elle ne figureront pas sur le prochain album, Make Love To The Judges With Your Eyes (sortie 9 mai). J’ai plus apprécié que la dernière fois
Art Brut
Art Brut, are you ready? Steady. GO! Proclamait le moustachu Eddie Argos à tout bout de champs pour guider ses compères dans son délire. Effectivement, ils étaient prêts et pas à peu près. Ça à rocké solide, sans s’essouffler de la soirée en commencant avec un clin d’œil métalleux à Metallica. Pour tomber ensuite dans le vif du sujet avec l’explicateur Formed A Band. Le groupe nous entraine dans son univers à prime abord naïf, mais pas trop loin d'un copier-coller de notre belle jeunesse. Tout ça a grands coups punk-rock, plutôt parlé que chanté, de Emily Kane, 18 000 Lira, Bang Bang Rock And Roll, Moving To LA et autre Bad Weekend. Argos s’en donne à cœur joie, saute à la corde à danser avec son fil de micro, plonge dans la foule pour danser et nous entretient, avec son fort accent british, d’anecdotes rigolotes. Les autres membres servent bien sa folie. Mickey B est impeccable derrière sa batterie. Freddy Feedback tiens le rythme derrière sa basse, qu’on entend clairement. Ian Catskilkin et Jasper Future font les guitares héros intoxiqué, le sont-ils vraiment? Est-ce que c’est vraiment de l’art brut comme le conceptualisait le peintre français Jean Dubuffet? Pas tout à fait, mais qu’importe, le nom sonne bien et l’énergie est au rendez-vous. Top of the pops!

Sur une autre note, Plastik Patrik m’a laissé savoir qu’il devrait revenir bientôt sur les planches avec son nouveau projet. Quelque part cet été. Ça fait déjà un bon bout que One-976 est mort et je commence à m’ennuyer.

Photo usurpée à Frédéric Rappaz