Top Blogues

jeudi, mars 02, 2006

Pornorobo @ L'Escogriffe

Pornorobo | Les Temps Liquides | Pandemia
Jeudi 02 mars 2006 | L'Escogriffe

J’allais dans ce petit, donc facilement trop plein, bar qu’est l’Escogriffe pour voir le lancement de l’album d’une connaissance.

Le premier band, Pandemia, est un trio habillé dans des suits de peintre blanc de la tête au pied, capuchon inclus. Le guitariste chanteur avait les yeux en sang, littéralement, le bassiste arrêtais pas de prêcher des insanités, en anglais, trop fort, entre les tounes et le drummer était vraiment bon et impressionnant par sa maitrise du battage de peaux. Bref passons.
Les Temps Liquides
Viens ensuite le band tant attendu, on sent que l’audience est peuplée de fans. LTL sont composé de Frank Liquide à la guitare (à temps partiel) et la voix, d’un bassiste, du gars de Monsieur Toad au keyboard/machine et pour gagner des points, une jeune femme sympathique au minuscule clavier Casio. Avant de débuter le show elle nous implore de pas accrocher son rack (non pas celui là) qui est en position précaire sur cette scène trop près d’une foule déjà endiablé. Le groupe débute, en force, avec une version instrumentale de Pretty In Pink, à mon grand plaisir. Ils continueront d’escalader l’échelle d’ivresse musicale, tout comme moi qui enfile les pintes de blanche. Leur rock à saveur électronique est loin d’être léché, et c’est tant mieux. N’oublions pas que le titre du long jeu est Le truc c’est de faire tout à la botch. J’aime bien la chanson qui faisait référence à se faire péter la gueule (autobiographique?) et Les Temps Liquide S’en Vont En Guerre (la guerre au bon goût?). Frank réussi à me surprendre par son intensité, sa fausse moustache et ses pas de danse inqualifiable. Il méritait bien les bobettes et fleurs que lui lançaient des jeunes filles en fleurs.
Pornorobo
Pornorobo, un trio électro-punk-rock, meuble excessivement bien la trame sonore de ma fin de soirée à boire avec les copains en délirant. Je ne portais pas excessivement attention mais le groupe de Nick Jagger s’en donnais à coeur joie dans leur délire et du tape électrique de couleur sur leurs vêtements, very asymétrique.

Pix, gracieuseté de l'amie Gab.