Dionysos @ La Zone Molson Dry (Francofolies)
Dionysos
Jeudi 15 juin 2006 | La Zone Molson Dry
Je ne connais pas Dionysos, si ce n’est que de nom et que paraît-il, ils sont malade en show. Je me pointe, ma bicyclette mourante, juste pour voir les dernières trente minutes du spectacle. Ils sont six membres, en noir, sur scène et à part le classique trio du rock; guitare, batterie et basse, plusieurs autres instruments sont au menu; violon, contrebasse, ukulélé, égoïne, banjo, slide guitar, theremin, séquenceurs et keybords. Malgré la panoplie instrumentale, leur son donne dans le rock, lourd et pesant, métalleux presque. On perçoit mal les instruments, mis à part le drum et la guitare, c’est plutôt un brouillon sonore qui sort des enceintes et je ne comprends pas vraiment ce que Mathias chante. La voix de sa violoncelliste est comme celle d’une sirène. Pour être énergique, ils le sont, tous, particulièrement le chanteur, qui ne peut se contenir d’être hyper actif sur la scène. Il va même jusqu’à non seulement nager sur la foule, mais se ternir debout dans la foule. J’ai tellement eu un flash de Paul Stanley époque Crazy Night. Il défie même la rigueur de l’horaire des Francofolies et vient faire un rappel, acapella, sans micro et ça marche fort avec la foule, qu’il a eu dans sa poche tout le long du spectacle. C’est normal, il n’y a rien de mieux qu’un chanteur qui veut qu’on crie tous ensemble; ta gueule le chat. J’irai probablement pas m’acheter l’album, mais leur performance fut fort énergique et puissante.
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