The Drunk Rocker

Les Breastfeeders @ Spectrum (Francofolies)

Les Breastfeeders
Vendredi 09 juin 2006 | Spectrum

En entrant dans le Spectrum on est accueilli par Aut’chose en fond sonore et ils nous le serviront aussi pendant qu’on quitte à la fin du spectacle. J’étais prêt à me faire nourrir au sein et donc bien content de renouer avec les Breastfeeder qui ont débuté en trombe avec des nouvelles chansons. Ces chansons vont se retrouver sur leur prochain album Les Matins de Grands Soir qui devait sortir aujourd’hui mais dû à certaines complications sera reporter au 15 août. Malgré tout, ils nous sortent un bon vieux single; Tout Va Pour Le Mieux Dans Le Pire Des Mondes, avec en face B une reprise française d’un band d’Outremont qui le chantait en anglais dans le temps; Nice Try des Sinners devient Pousse-Toi. Les Breastfeeders sont en forme, ça faisait plusieurs mois qu’ils n’avaient pas joués à Montréal et la place était bondée quoiqu’il était inhabituellement tôt pour un de leur show. Fred Fortin, tiens encore la batterie et Luc nous laisse savoir que ça fait plus d’un an qu’il est à ce poste et qu’il pourrait bien y rester. Ils sont également appuyés, parfois, par Karine Isabelle (Comme Un Homme Libre) au chœur et Nicky Vox (Les Séquelles) au keybord. Après être resté plutôt discret, à l’arrière de la passerelle, dès la deuxième chanson Johnny, yeux noirs et truc poilu qui lui fait des bras de gorille, nous offre ce qu’il sait le mieux faire; du délire. Il se pitche partout, cours d’un bord à l’autre en frappant incessamment sur sa tambourine, il fait un tour dans le public et finis en sortant sa graine pour faire tournoyer sa tambourine. Suzie, tout le contraire, en grâce et en sourire, avec sa robe noire agrémentée de fleur, ses bottes blanches et sa strap de guitare léopard nous donne quelques nouveaux morceaux de son cru; elle n’est pas une fille sans saveur, elle nous entretient de funiculaires, ainsi que son cover de Lio. Dommage qu’on entende plutôt mal sa voix sublime dût au son qui laisse à désirer. Bien que Joe est des ressemblances à un Kurt Cobain, il est loin d’être mort sur un stage. Sunny, fais ce qu’il sait faire de mieux, c’est-à-dire être un guitariste héros, il a même un strap de guitare qui est une chaîne tellement il rock. Luc est toujours autant en cris, vocabulaire articulé et en interventions colorées comme lorsque sa bière coule de broue partout, il nous rappelle que ce n’est pas un lancement d’album mais une éjaculation d’album. Un album que si devrait être plus rock si on se fit aux nouvelles pièces. D’ailleurs, pour être fidèle au traditionnel lancement d’album, Luc s’exécute et envois quelque projectile à la foule, Séba brutalllise une jeune fille pour se procurer le cd. Brutalité qui était présente à l’avant du stage, alors que le mosh pit et le body surfing s’est fait assez présent, ce que je pourrais allègrement me passer. C’est bien agréable de recevoir une jeune fille par la tête, mais un tarla trop saoul de plus de six pieds qui te bouscule sans cesse, je passe mon tour. Il y avait même un type qui semblait se faire un honneur de déverser/cracher sa bière sur Maldoror au lieu de dans son propre gosier. Quel gaspillage.


(nouvelle) / (nouvelle) / J’pourrais Pas Vivre Avec Toi / ?Fille Sans Saveur (nouvelle) / Angle Mort / (nouvelle) / (nouvelle) / Mini-Jupe Et Watusi / ?Funiculaire (nouvelle) / Ça Ira / Amoureux Solitaires / (nouvelle) / Vanille Ou Fraise Dans La Steppe / (nouvelle) / Pousse-Toi (nouvelle) // Ostrogoth-À-Gogo / Y’a Rien À Faire /// Misérat

posted by The Drunk Rocker @ 18:00